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Interview de Claude Vidal sur le CF handivalide 2022

Interview de Claude Vidal

Claude Vidal, vous êtes vice-président délégué de la Ligue Sud et responsable de la commission handivalide de la Ligue, que représente pour vous ce championnat qui a lieu dans votre ligue ?

CV : Ce championnat représente pour la Ligue un investissement en personnel, en matériel et en finances. La Ligue essaye de tout mettre en œuvre pour sa réussite, afin que tous repartent de Saint Raphael avec le sourire !

La Ligue remercie particulièrement l'organisation du CN Saint Raphael qui a pu prendre au pied levé la réalisation du championnat après que Antibes s'est retiré. C'était important pour nous que le championnat de France Miniji ait lieu sur notre territoire.

Ce championnat a une résonnance particulière avec la publication du Livre Blanc Voile et Handicap ?

CV : En effet la Ligue a fourni un travail important par rapport au développement de la Voile handi  avec l'édition du livre blanc , et  le championnat est une étape importante et nécessaire. Nous essayons d'avoir une continuité dans la communication et l'organisation d'évènements, le prochain évènement handi étant la rencontre à Bandol de 15 IME du Var pour une journée de découverte de la voile handi.

Le message que nous essayons de faire passer, c'est que tout le monde doit pouvoir faire de la voile,. Lorsqu'on parle de handicap, on pense d'abord aux personnes en fauteuil. Mais les handicaps sont multiples, psychiques, sensoriels, mentaux…

Revenons au championnat. Il y a une quarantaine de coureurs. Etes-vous satisfait ?

CV :  La date était peut être un peu compliquée pour nos coureurs, qui sont souvent enseignants, ou parents d'élèves. La rentrée des classes est jeudi ! Mais le public miniji est toujours là !

Cela étant, c'est vrai que ce serait bien de renouveler un peu le public pratiquant le miniji pour attirer davantage de participants.

Comment pourrait-on développer davantage la pratique sur Miniji.

Une des solutions souhaitables serait de créer au sein des clubs des flottes collectives qui permettraient d’éviter des déplacements couteux et énergivores.

Le Club de Voile de Saint Quentin en Ile de France en est un excellent exemple.

Que diriez vous aux jeunes pour leur recommander le Miniji ?

CV : Le miniji est un bateau français, une réplique du 12mJ de l'America's cup. C'est un support  de qualité qui demande des compétences en tactique et une finesse de barre. En ce sens il est très intéressant y compris pour les jeunes qui peuvent acquérir un véritable sens marin.

C'est en même temps un bateau ludique, souple, et la proximité de l'eau offre de vraies sensations au coureur.

L'image du miniji reste tout de même attachée à la voile handi. Il faut comprendre que c'est aussi un très bon support de travail, qui pourrait tout à fait faire partie des bateaux de club.

Pour conclure, quel avenir pour la voile handi ?

CV : L'avenir c'est l'intégration, le développement de la voile handivalide, le développement de la pratique de la voile pour tous les publics, quel que soit le handicap.

Et bien entendu, on attend le retour de la Voile aux jeux paralympiques pour 2028 à Los Angeles.